Mobilités actives : les Français marchent plus mais se heurtent toujours à des obstacles dans leur pratique quotidienne
Première des mobilités douces, la pratique de la marche gagne du terrain dans l’espace public, selon les résultats d’un sondage présentés le 26 septembre lors des 3es Rencontres nationales de la marche en ville qui se sont tenues à Rennes. Mais si 58% des Français déclarent marcher davantage qu’il y a deux ans, des obstacles persistants demeurent pour que la marche soit accessible au plus grand nombre et de manière sécurisée.
Freins persistants
La marche en ville reste difficile pour la plupart des personnes interrogées. D’après une enquête du collectif Place aux Piétons, les principaux obstacles sont la vitesse excessive des véhicules (84%), la difficulté pour les personnes âgées ou à mobilité réduite (83%), les problèmes avec les poussettes (73%), et la traversée des rues (70%). De plus, 42% évoquent la distance comme frein, et 40% jugent les trottoirs inadaptés.
Privilégier les aménagements urbains et de voirie
Pour encourager la marche, les personnes interrogées demandent surtout des aménagements urbains : créer des chemins piétons entre les quartiers (94%), résoudre les zones dangereuses et les coupures urbaines (92%), et élargir les trottoirs (91%).
Elles souhaitent aussi davantage de zones piétonnes (87%), plus de contrôles du stationnement sur les trottoirs (86%), et plus de rues scolaires (76%).
Enfin, 70% soutiennent la vitesse limitée à 30 km/h, 67% veulent réduire la place des voitures lourdes et polluantes, et 60% demandent un feu vert piéton plus long.
Sondage représentatif mené par Média Filière pour la Fédération française de randonnée en mai 2025 auprès de 2.000 Français de plus de 18 ans (échantillon représentatif selon l’âge, le genre, la catégorie socio-professionnelle et la région).
Les résultats complets du sondage :